Dirty Pretty Things - Waterloo To Anywhere (2006)
Second avatar à s'exhumer des cendres encore fumantes des Libertines, les Dirty Pretty Things sont à Carl Barat ce que les Babyshambles sont à Pete Doherty. Dès les premières secondes, le ton est donné: punk rock sans concessions. Si Doherty a emporté avec lui le côté mélancolique, alors Barat conserve l'energie et la rage. Sans être innovant au niveau musical (les références fidèles sont toujours présentes: Clash, Kinks, etc.), l'album réserve quelques bons moments, avec des riffs puissants et rapides. Côté textes, les Dirty Pretty Things présentent une critique plutôt acerbe du monde actuel (et plus précisément de l'Angleterre) et de ses dérapages, du classique en somme. L'album est court (33 minutes) mais c'est peut-être le meilleur compromis pour éviter de lasser. Pas de quoi s'émerveiller donc, même si "Waterloo To Anywhere" reste globalement un album de belle facture. On pourra simplement craindre un manque d'originalité si un deuxième album venait à voir le jour... (Et non, les 70's ne sont pas morts!)Titres favoris: Bang Bang You're Dead - Blood Thirsty Bastards - The Gentry Cove
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